Les maladies dégénératives sont parmi les plus difficiles à vivre. Parmi elles figurent la sclérose en plaques. Cette maladie présente des symptômes variables, ainsi que leur intensité. Si certains vivent avec peu ou pas de symptômes pendant une bonne partie de leur vie, d’autres en revanche souffrent pendant de longues années. Quels sont ces symptômes ?
La sclérose en plaques : un mal difficile à cerner
Maladie inflammatoire et auto-immune de nature chronique, la sclérose en plaques (SEP) s’attaque au système nerveux central de l’individu. Elle progresse de manière lente avec parfois des poussées de symptomes qui tendent à s’aggravetn et se multiplient.
Si la plupart du temps au début, les poussées disparaissent sans laisser de trace, elles finissent au bout de quelques années par laisser des séquelles parfois invalidantes au quotidien avec une fatigue éprouvante.
La sclérose en plaques peut nuire à plusieurs fonctions comme : la maitrise de ses mouvements (réflexes et coordination), la mémoire, la parole, les perceptions sensorielles comme la vision, la vigueur musculaire. Grâce aux progrès des thérapies et de sa connaissance elle n’est plus synonyme systématique de chaise roulante.
Les symptômes de la sclérose en plaques
Concernant le volet des symptomes sclérose en plaques, ils sont variables. Les réactions inflammatoires qui caractérisent la SEP détruisent la myéline (démyélinisation), gaine protectrice des fibres nerveuses. Lors de la destruction de ces parois par le propre système immunitaire du malade, les symptômes apparaissent en quelques heures ou jours, près de la localisation des plaques. Ce sont:
- Des troubles de vue (vision double, diminution d’un œil à la fois en général) causés par une névrite optique, et fréquent symptôme primaire (25% des cas)
- Des sensations inhabituelles avec des douleurs subites et brèves, des fourmillements, des décharges électriques
- Des instants de faiblesse des membres, d’engourdissement entravant la marche
- Une intense fatigue inexpliquée et qui dure
- Des tremblements accompagnés de perte de contrôle de mouvements
- Des spasmes et contractures des muscles, ponctué de douleur
- Des pertes soudaines d’équilibres.
Des symptômes au-delà de la motricité
Au fil de l’évolution, des symptômes neurologiques plus graves peuvent survenir.
- Difficulté à articuler
- Une constipation
- Une incontinence et des troubles urinaires (infections, envies urgentes…)
- Des troubles sexuels
- Une perturbation de la mémoire, de l’humeur et de la concentration.
Ces symptômes ne suffisent pas à diagnostiquer car ils sont communs à plusieurs pathologies. Leur dissémination dans le temps et l’espace sont toutefois indicateurs. Ils apparaissent de manière hétérogène selon le patient. Les séquelles et leur durée varie aussi selon les capacités de régénération des neurones.
Il faut donc les appuyer d’examen tels que l’IRM du cerveau et de la moelle épinière, la ponction lombaire, électrocardiogramme et enregistrement de l’activité électrique pour le diagnostic.